Pour vos douleurs articulaires, pensez à l'harpagophytum

Un anti-inflammatoire naturel : essayez la griffe du diable

L’harpagophytum ou griffe du diable encore est une plante typique de la zone sud-africaine (Namibie, Botswana), où elle pousse principalement à proximité des points d’eau, des fermes et des routes.

Cette plante se distingue par ses grandes fleurs simples (4 à 6 cm). La racine principale pénètre verticalement dans la terre jusqu’à un mètre de profondeur. Les tubercules latéraux peuvent atteindre un diamètre allant jusqu’à 6 cm et une longueur allant jusqu’à 25 cm. L’Harpagophytum, la plante anti-inflammatoire

Les harpagosides contenus dans les racines sont des principes actifs aux propriétés anti-inflammatoires et analgésiques. Des études ont montré les bienfaits des extraits d’harpagophytum dans le traitement de diverses douleurs arthrosiques chroniques (genoux, hanches …). L’Harpagophytum apporte ainsi une contribution remarquable aux états inflammatoires aigus ou chroniques, car cette plante permet de réduire les douleurs et d’améliorer la mobilité dans certaines maladies rhumatismales.

De nombreuses familles africaines vivent exclusivement de la collecte et de la vente des racines de la griffe du diable (L’harpagophytum). Les racines latérales de la plante, qui servent d’organes de stockage, sont utilisées à des fins médicales. Ce fait en fait un objet d’étude idéal pour une utilisation durable. Il est en effet possible de déterrer la plante – bien que cela puisse nécessiter de creuser jusqu’à deux mètres de profondeur parfois, d’enlever les racines secondaires, puis de ré enterrer la plante et de fermer le trou. La griffe du diable régénère ensuite de nouvelles racines de stockage en deux ou trois ans.

 

La réalité, cependant, comme souvent, semble différente. Afin de collecter des quantités suffisantes de la matière première convoitée ou par ignorance, la méthode souvent utilisée arrache la plante de terre avec toutes ses racines. Ou bien les trous ne sont pas fermés.

 

L’utilisation destructive et non durable est devenue une menace sérieuse pour de nombreuses populations de griffes du diable. On le voit surtout au Botswana et dans certaines régions de Namibie. Il est donc nécessaire de développer des stratégies acceptables sur le plan environnemental et social pour assurer la conservation de l’espèce et l’approvisionnement du marché des médicaments avec la substance végétale.